Nous sommes nombreux a être envahi par notre mental, le partage de ce livre est un outil concret pour apprendre à s’en libérer.

1. Je dompte mon mental
« Chasser son mental ruminant est impossible si on est une personne très « mentale ». Voici une croyance largement répandue 😉 Bonne nouvelle: c’est une croyance et non une vérité.
J’en témoigne en vous partageant mon expérience. En applicant 3 méthodes AU QUOTIDIEN (dont 2 de ce livre), j’ai pu observer un changement très rapidement dans ma vie. Concrètement, cela signifie une perception des situations que l’on vit, moins déformée par notre mental ruminant. Il en découle moins d’émotions inconfortables comme la colère, la frustration, la culpabilité…et plus de calme et sérénité.
Une perception plus large permet également d’entrevoir plus de possibilités pour faire évoluer une situation.
Méthode utilisée:
Je suis la voyageur qui reste en gare et qui observe les trains de pensées (ruminantes) aller et venir. Ces pensées sont là… mais si les écouter ne nous apporte que lunettes déformantes, vision rétrécie et souffrance, à quoi bon continuer à les écouter?
– Observer le mental : nous sommes conscients lorsque notre mental ruminant s’active.
– Panneau STOP: dès que nous nous surprenons à écouter le mental, nous brandissons notre panneau STOP et focalisons notre attention sur autre chose.
– Etre prêt à dégainer son panneau stop 20 x /jour, dès que le mental ruminant revient au galop.
– Si le mental est trop puissant, écouter les paroles d’une chanson nous faire sortir du ‘train du mental ».
– Prendre rendez-vous avec soi-même plus tard dans la journée pour repenser à une situation lorsque nous ne sommes plus assailli par ce mental, ni submergé par une émotion. La vision que nous aurons à ce moment là de la situation sera déjà tout autre.
2. Je ne pas ferme pas la porte aux émotions
Choisir de dire STOP au mental ruminant, ce n’est pas fermer la porte aux émotions.
Une émotion demande à être accueillie, sans être alimentée par le mental.
Comment?
- Acueillez votre émotion.
- Focalisez-vous sur la sensation corporelle qui accompagne cette émotion. Observez et voyez ce que vous ressentez. Le cerveau est incapable de se focaliser sur le ressenti corporel et d’écouter le mental en même temps. Cela vous aidera donc à court-circuiter le mental.
- S’il est trop compliqué pour vous de vous connecter aux sensations, évaluer simplement l’intensité de l’émotion sur une échelle de 1 à 10 (0 étant l’émotion est absente et 10 étant l’émotion à son apogée).
3. Vivre libéré de mon mental est ma priorité!
Accorder moins de poids à son mental est une réelle clé du bonheur. C’est plus simple qu’il n’y paraît si nous décidons d’y prêter attention au quotidien et d’en faire une priorité.
Chaque train de pensées (issues du mental ruminant) dans lequel nous ne sommes pas monté est une victoire. Chaque victoire nous montre que c’est possible et que nous sommes maître de notre vie. Petit à petit, nous sommes capables de laisser passer plus de trains. Nous sortons du cercle « pensées ruminantes – souffrance ».
Observer ce phénomène et notre capacité à changer les choses en devenant ce voyageur qui grimpe dans moins en moins de trains est une vraie source de motivation et de quiétude.
Je suis la première à penser et dire que nous avons des capacités que nous n’avons pas l’habitude d’utiliser. Dire STOP au mental ouvre une conscience des choix possibles qui semble inaccessible lorsque nous ressassons les mêmes pensées.
Plutôt que de regarder par le trou de la serrure ce qu’est notre vie, on ouvre la porte et notre vision s’élargit. Les émotions inconfortables sont moins nourries par les pensées récurrentes. L’intensité et la fréquence de ces émotions décroît.
Choisir de débrancher son mental, c’est sortir du manège de la souffrance.
Si vous vous sentez coincé par votre mental ou bloqué dans le processus pour vous en libérer, la kinésiologie peut vous aider à emprunter un nouveau chemin.